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Le Ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures (MEHH) intensifie sa présence sur le terrain pour sensibiliser les citoyens à une gestion plus responsable de l’électricité.

L’adhésion croissante des communautés témoigne d’une prise de conscience face aux défis énergétiques du pays. Au-delà de la fourniture d’énergie, il s’agit d’instaurer une culture de consommation rationnelle et durable.
Les équipes restent mobilisées, poursuivant leurs actions à travers tous les quartiers pour faire de chaque Guinéen un acteur engagé dans la préservation des ressources nationales.
Transmis par le Service de Communication et des Relations Publiques du MEHH
Toutes les réactions :
Boubah Négus et 8 autres personnes
 
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PAAEG : une 6ème session du comité de pilotage axée sur l’électrification durable en Guinée
Le 3 janvier 2025, s’est tenue à l’hôtel Noom de Kaloum la 6ème session du comité de pilotage du Programme National de l’Amélioration de l’Accès à l’Électricité à Moindre Coût (PNAAEMC). Cet événement a réuni les membres du comité de pilotage, incluant des représentants d’institutions-clés. En l’absence de Monsieur Bachir Camara, Secrétaire Général du Ministère de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures (MEHH) empêché, la session a été présidée par Monsieur Ibrahima BARRY, représentant du Ministère de l’Economie et des Finances, Direction Nationale de l’Investissement Public.
▪︎Un bilan positif et des perspectives prometteuses
Monsieur Mohamed Mankona YATTARA, Coordinateur du Programme d’Amélioration de l’Accès à l’Électricité en Guinée (PAAEG), a ouvert les travaux en présentant le bilan des activités annuelles 2024. Cofinancé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Mondiale, le programme a affiché des taux d’exécution budgétaire et physique jugés satisfaisants.
Le Coordinateur a également présenté le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour 2025, doté d’un budget estimé à 16.029 millions USD. Ce montant est réparti comme suit :
●14,532 millions USD pour Électricité de Guinée (EDG).
●1,471 million USD pour l’Agence Guinéenne d’Électrification Rurale (AGER).
▪︎Clôture et prévisions
Le financement Banque Mondiale du PAAEG est prévu pour se clôturer le 30 juin 2025, tandis que la contribution de l’AFD s’étendra jusqu’au 31 décembre 2025. Parmi les objectifs fixés pour l’avenir, Monsieur Yattara a souligné la poursuite de l’installation des compteurs à prépaiement, un axe stratégique pour améliorer l’efficience de la gestion énergétique.
Lors des débats, Monsieur Ibrahima Barry a exprimé son optimisme quant à la réussite du projet : « Si nous réussissons à clôturer ce projet en beauté, nous pourrons entamer une seconde phase, le PAAEG 2, qui améliorera l’accès à l’électricité de Kindia, ainsi que le tronçon Mamou-Labé. »
▪︎Une adoption unanime
À l’issue des discussions, le comité de pilotage a adopté à l’unanimité le budget 2025, marquant ainsi une étape cruciale pour la poursuite du programme. Cette 6ème session reflète l’engagement des parties prenantes à fournir une énergie fiable et accessible, contribuant ainsi au développement socio-économique de la Guinée.
Avec des perspectives telles que le PAAEG 2, les espoirs sont grands pour voir davantage de localités bénéficier d’une meilleure desserte en électricité, rapprochant le pays de son objectif d’électrification nationale.
▪︎Visite de terrain
Les 4 et 5 janvier 2025, les membres du comité de pilotage ont effectué des visites sur le terrain, s’arrêtant à Dubréka, Manéah, Coyah, Forécariah et Kindia. Ces visites ont permis d’évaluer les infrastructures réalisées, telles que des postes électriques et des lignes de distribution, destinées à renforcer l’approvisionnement en électricité des zones urbaines et rurales. La tournée s’est achevée sur le site d’extension du poste de Kindia, situé à Khaliakhory.
Par le Service de Communication et des Relations Publiques du MEHH
Relu par SNB 
www.nrgui.fr
 
 
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Ils avaient des rêves, des espoirs, des projets. Ils cherchaient un avenir meilleur, loin des souffrances et des privations de leur quotidien. Pourtant, plus de dix mille jeunes africains ont péri dans les eaux sombres de l'océan Atlantique en 2024, selon des rapports alarmants relayés par les médias internationaux. Ces tragédies à répétition dessinent les contours d'un phénomène de société bouleversant, révélateur 

des failles profondes qui gangrènent le continent africain.
▪︎L'odyssée mortelle : entre espoir et désillusion
Les embarcations de fortune, souvent surchargées et mal équipées, deviennent des cercueils flottants. Des milliers de jeunes, originaires de pays tels que le Sénégal, la Guinée, ou encore le Nigeria, se lancent dans des traversées désespérées, bravant des vagues déchaînées et des courants implacables. Beaucoup ne savent même pas nager, mais l'espoir d'atteindre les côtes européennes suffit à alimenter leur courage insensé.
L'itinéraire le plus meurtrier est celui qui relie l'Afrique de l'Ouest aux îles Canaries, porte d'entrée vers l'Europe. Cette route, surnommée « la route des damnés », a englouti des milliers de vies cette année.
▪︎Les causes profondes de l'exode
Pourquoi ces jeunes quittent-ils leur terre natale, au péril de leur vie ? La réponse réside dans un mélange complexe de facteurs économiques, sociaux et politiques :
▪︎Pauvreté endémique : Les inégalités criantes et le manque d'opportunités économiques poussent les jeunes à chercher ailleurs un avenir qu'ils jugent inaccessible chez eux.
▪︎Conflits et instabilité : Les guerres civiles, la montée des groupes terroristes et la répression politique forcent des milliers de personnes à fuir leur pays.
▪︎Manque de perspectives : L'absence de politiques publiques efficaces pour l'emploi et la formation des jeunes alimente leur désespoir.
▪︎Le mirage européen : Alimenté par les réseaux sociaux et les récits embellis des migrants ayant réussi, le rêve d'une meilleure vie en Europe reste puissant.
▪︎Le rôle des passeurs : profiteurs de la détresse
Dans cette tragédie humaine, les passeurs jouent un rôle central. Ces trafiquants exploitent la vulnérabilité des candidats à la migration, leur promettant une traversée sans encombre contre des sommes exorbitantes.
Mais une fois en mer, ces jeunes découvrent l'ampleur de l'arnaque : moteurs défectueux, absence de vivres et de gilets de sauvetage. Les drames s'enchaînent, alimentant un cercle vicieux où des familles entières s'endettent pour financer une traversée qui, bien souvent, se termine au fond de l'océan.
▪︎Un silence coupable ?
Face à cette hécatombe, le silence des gouvernements africains et européens est assuré. Les politiques migratoires restrictives de l'Europe contribuent à fermer les voies légales d'immigration, poussant les jeunes à emprunter des chemins périlleux. De leur côté, les États africains peinent à offrir des alternatives viables à leur jeunesse, piégée entre la résignation et le désir d'évasion.
▪︎Un appel à l'action
Le drame de la migration clandestine interpelle sur l'urgence d'agir à tous les niveaux :
▪︎Investir dans les opportunités locales : Les gouvernements africains doivent mettre en œuvre des politiques inclusives favorisant l'emploi des jeunes et leur insertion professionnelle.
▪︎Renforcer la lutte contre les réseaux de passeurs : La coopération internationale est essentielle pour démanteler ces réseaux criminels qui prospèrent sur la misère humaine.
▪︎Créer des voies migratoires légales : L'Europe doit réviser ses politiques pour offrir des alternatives sûres et légales aux candidats à l'immigration.
▪︎Le cri d'une jeunesse sacrifiée.
En 2024, l'Océan Atlantique est devenu le théâtre de drames incommensurables, emportant avec lui des générations entières de jeunes Africains. Ces vies perdues nous rappellent que chaque naufrage est un échec collectif, un miroir impitoyable des injustices et des désespoirs qui sévissent sur notre planète.
Si rien n'est fait, l'Atlantique continue de pleurer des larmes salées pour ces âmes égarées, transformant le rêve d'un ailleurs meilleur en cauchemar éternel.
Par Aboubacar SAKHO
Juriste-journaliste
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Le discours du Nouvel An 2025 prononcé par le Président de la République de Guinée, le Général Mamadi Doumbouya, a été marqué par un geste audacieux et symbolique qui a attiré l'attention. Après avoir conclu son allocution, il a quitté le plateau, tournant le dos à la caméra, un geste qui rappelle celui de Valéry Giscard d'Estaing (VGE) lors de son discours d'adieu en 1981, tout en s'inscrivant dans une perspective résolution moderne et dynamique.

●Un geste fort, porteur de symboles.
En 1981, Valéry Giscard d'Estaing avait marqué l'histoire en quittant la scène politique française de manière solennelle, après avoir salué la nation. Son départ, empreint de dignité, était un moment de réflexion et de transition. Le Général Mamadi Doumbouya, en reprenant un geste similaire dans un tout autre contexte, affirme son style personnel et sa volonté de laisser une empreinte forte dans l'imaginaire collectif guinéen.
●Une image d'assurance et de leadership.
Contrairement à Valéry Giscard d'Estaing, le geste du Général Mamadi Doumbouya n'est pas celui d'un adieu, mais d'une transition vers l'action. En quittant le plateau de cette manière, il envoie un message puissant : celui d'un homme en mouvement, résolument tourné vers l'avenir et prêt à relever les défis qui se présentent.
Ce geste traduit une volonté de rompre avec les approches traditionnelles pour marquer une nouvelle étape dans la communication présidentielle. Il reflète également une autorité maîtrisée et un leadership confiant, des qualités essentielles pour diriger une période cruciale de transition.
●Une connexion avec le peuple.
Dans une société où les symboles jouent un rôle essentiel, ce geste a également une portée émotionnelle. Il rappelle au peuple guinéen que leurs dirigeants sont à la fois proches de leurs aspirations et déterminés à agir pour leur bien-être. Ce moment, loin d'être anodin, s'inscrit dans une dynamique de proximité et de détermination.
Le départ du plateau après son discours du Nouvel An 2025 démontre la capacité du Général Mamadi Doumbouya à marquer les esprits et à innover dans sa manière de communiquer. Ce geste, inspirant et porteur de sens, consolide l'image d'un leader audacieux, prêt à tracer de nouvelles voies pour la Guinée.
Dans un contexte de transition historique, il rappelle que la force d'un dirigeant réside non seulement dans ses paroles, mais aussi dans ses actions et dans les symboles qu'il choisit de projeter. Le Général Doumbouya, par ce geste, réaffirme sa place en tant que figure centrale d'une Guinée tournée vers l'avenir.
Par Aboubacar SAKHO
Juriste-journaliPeut être une image de 2 personnes, estrade et texte
 
 
 

Pendant qu'en Europe et en Amérique du Nord les débats tournent autour des enjeux du commerce international, il est, sous les tropiques, question de reconnaissance du "massacre" au camp de Thiaroye du siècle dernier. C'est ainsi que la guerre commerciale nous écrasera, comme d'habitude, au son et au rytme de nos propres incantations fétichistes. Bluff ou pas, une simple déclaration de Trump a fait trembler le monde réel et ceux quil'animent.

Et nous dans tout ça? Pardon! Ça peut attendre que l'effet d'annonce sur le retrait des 100 soldats français de Dakar opère. De toute façon, les acteurs indigènes ont mieux à faire avec l'exégèse du terme "alku". Après tout, la hausse des droits de douane annoncée ne concerne que les pays en mesure d'entetenir des bases militaires à l'Etranger; pas ceux qui pleurnichent sous les jupes de Marianne.
Waltako
Pour www.nrgui.fr

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