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L’Homme Unidimensionnel (Herbert Marcuse) n’est pas celui que l’on croit. C’est le MC (Maître de Cérémonie, Microphone Controller), de la nébuleuse hip-hop. Ils sont accablés et confinés dans cette formule : cultures urbaines.
Ils sont partout et nulle part : Times Squares, Place du Trocadéro,,Central Park, Alocodrome, Plazza Dimond, Au Carrousel, Hyde Park.
Gratis, au risque de leur vie.
Dans urbain, il y a mise au ban, bannissement, Papillon, forçat revenu de Guyane.
La racaille est bonne pour la callera
Quant aux maestros Von Karajan, Barenboim, etc., , les voilà réduits castrats, non pas pour des harems, mais momifiés ici-bas en enfants de chœur, échansons à la voix fluette pour les sublimes climax des monarques d’antan. Ce n’étaient donc que des pasteurs, navetanes sauteurs de haies, cultivateurs, même pas agriculteurs.
Mais demain, quand « Nos voisins les Bicots-nègres » (Med Hondo) iront à l’école, DuponD et DuponT trembleront..
S’entendent les ricanements de Nietzsche..
Also sprach Zarathoustra !
Depuis mon village natal où commence l’Universel. (Sembene Ousmane)
L’Ibis noir.
L’Ami.
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« En attendant mon Groto » est une œuvre du Phénix, OVNI, certes, mais pas une poule pondeuse d’œufs en or qu’un quidam pourrait jeter sur le macadam, le marché des échassières, des caravelles, djantras, retape échappées de la longue nuit de Céline, depuis ces motels ou djandjous pour viocs pourris.
« Saïdou Bokoum, dans trois ans, mettons deux, je débarquerai en Jet privé dans ton village natal.. »
Tu m’y trouveras, idole Top Gun des ados tik tok. Malgré tes drones, je serai toujours à l’horizon des trolls et des clones.
« Je suis l’indifférence parfaite », La voie lactée, maître de « l’Agir sans actions », je suis le Spin, le Vortex, la Voie, Le Vrai, La Vie.
Je suis Khezr, le lointain et bien proche Khaïdara !
Je suis le Phénix.
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Quelle place occupe aujourd'hui le théâtre en tant que genre dans l'espace de la production littéraire ivoirienne ? Que vaut ce genre littéraire ? Je me pose des autant de questions.
Le théâtre se meurt, est mort, mal mort même. En Côte d'Ivoire, sur 10 parutions d'ouvrages, on notera qu'un seul texte de théâtre ou rien du tout (c'est ma remarque).
Il est dit que le but premier du théâtre est de faire rire (un théâtre qui ne fait pas rire est un théâtre dont on doit rire); c'est à partir du rire qu'on amène le lecteur/spectateur à prendre conscience de la réalité présentée (c'est l'avis d'ailleurs de Guillaume Oyono, préface de Trois prétendants..., un mari, 3ème édition) ; Abidjan on dit :<<ça fait rire mais c'est vrai hein, c'est sérieux>>. Cela dit, pourquoi le théâtre devient de moins en moins fécond quand on sait que l'Ivoirien est "L'homme qui rit". On a le rire facile, on rit de tout, on sait faire rire, on tourne tout en rire; c'est aux funérailles même qu'on rit bien, on pleure de rire et on rire des pleurs (pleurer-rire). Le pleur est rapide, concis, il ne vaut que la longueur d'un "Rip"; rien ne fait plus rire que la mort (quel mort s'en est plaint ?). Bref! Le théâtre, dans un tel climat devait se porter mieux, mais que nenni! Le roman continue sa dictature, il romanisé tout (Bakhtine), la poésie très féconde (l'Ivoirien est poète).
En réalité qui va pendre son temps pour aller lire un texte théâtral (où il faut savoir lire pour pouvoir rire) quand avec un pass social on peut suivre nos web-comediens, quand les buzz font embouteillages, qui? Tu t'ennuies, connecte toi, ferme le livre! Yako Théâtre!
Le théâtre se fait vieux dans un monde qui bouge sans cesse, monde de la surconsommation et de la vitesse. On n'a pas le temps pour lire. Fais une image, retouche la, raconte une blague qui ne blague pas, fais une vidéo d'ahoco, on en rira, on partagera (Je veux la vidéo ooo). Si c'est pour rire, alors va à bonjour, là-bas tu passeras à la télé et tu feras selfi en bonus au lieu d'aller acheter œuvre théâtrale, petit fils de Dadié. On n'a pas le temps, on like ta photo et on passe (pass social) il y a un buzz tout chaud.
Kossi Efoui dit qu'il fait théâtre de ceux qui vont venir demain, je ne sais pas demain c'est qui mais , nous, on n'a pas le temps pour aller lire théâtre hein, si c'est pour rire, le pays est assez drôle déjà. L'auteur sait que sa pièce ne sera pas jouée, mise ne scène, mais il la publie (faire l'art à moitié) en espérant récupérer son argent d'édition ou il écrit pour nourrir ses souris (je souris).
Combien Y-a-t-il de troupe théâtrale au lycée/collège? Combien de pièce de théâtre au programme ? L'enseignant hanté par son programme, son temps qu'il lutte avec les grèves a-t-il le temps d'étudier une pièce de théâtre. Pour l'élève même, tout livre s'appelle roman. Bon là-bas il y a déjà assez de problème, comme on a l'art d'aller à l'essentiel, passons. On ne demande pas à un lépreux de battre fort le tambour.
Je finis par une remarque. Au département de Lettres Modernes, on arrive jusqu'à la licence sans savoir quel parcours choisir pour la licence. Quand on doit choisir, imagine le sort du théâtre : <<Eeeh mon cher/ma cher, j'ai choisi théâtre oo, y a plus place en grammaire>>. En février dernier, le programme de soutenance de master affiché (pour ceux qui ont fini)ne présentait pas d'impétrant en théâtre.... Même soutenance de thèse, théâtre est rare façon...
Par Erick Digbé, 10 juin 2020
Illustration :Ben Doumbia Freeman
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A présent que flonflons et paillettes, fading..
Il était une fois, un Rimbaud noir ou un Ouologuem blanc sur un bateau ivre, qui sombrait dans des illuminations surgies et nourries par les flammèches de l’amnésie et du mimétisme volontaires.
Il était une fois un fans-club, des thuriféraires d’un jeune Goncourt, surdoué des jeux de mots avec la mort, doigts de fée, virtuose d’un bonneteau avec des poupées russes en goguette dans un préau de pitchouns : il faut avoir la patience de le lire à partir de la page 136, sur les pas d’un narrateur devenu improbable écho d’une voix démultipliée par un vortex sonore.
Donc de grands lecteurs, surtout nègres, ont parlé de « Rimbaud nègre » à réhabiliter !
J’ai lu, les yeux wide-ouverts, mais je n’ai pas vu une seule ligne du « Devoir de Violence » de ce Dogon qui serait tombé sur la case du landernau de nos..chroniqueur(se)s.
Pulvérisé, l’indécrottable Nous/Vous de « La carte d’identité » de Jean-Marie Adiaffi ou du fou-philosophe Samba Diallo dans « L’Aventure ambigüe » de Cheikh Hamidou Kane.
Raymond Spartacus-Kirk Douglas, noble gladiateur rendu « servus » par un Nègre.. Le monde à l’envers, la « négraille » à l’opéra de quat’sous faisant le grand écart ! Pourquoi Raymond, avant d’écumer les quartiers hot et hard de « Per Isis », (Paris Cheikh.A.Diop), de Barbès à Abbesse après Pigalle, ce fils putatif d’un Hogon est-il devenu esclave ? Un avorton des nobles Saïfs devenus grigrimans, telle une aristocrassie vautrée sur les falaises de Bandiagara ?
Bandiagara ? Que Non !
Spartacus ne vient pas de Rome, encore moins d’Athènes.
Cette saga est née en 1834-35, du sac du Continent, berceau de l’Humanité, qui s’appelait alors Nakem. Sur quel atlas se trouve donc ce Nakem ?
A suivre..
Saïdou Bokoum
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Mougou Soro Tall, mon grand cousin qui tient haut le flambeau de la lumière avec laquelle Al Foutyou illumina le Continent mère de l'Humanité, cela à la fin du fameux Siècle des Lumières (Diderot. Rousseau, d'Alembert,
Volontaire, etc.).
Donc, "Les Rimah" sont le premier texte qui n'a rien à envier aux "Illuminations mecqoises" d'Ibn Arabi, al Shayk al akbar, le saint soufi de Murcie en Andalousie, alors sous domination arabo-musullmane.
Au Maroc lors de ce grand festival des cinémas africains, j'ai été perplexe qu'aucun professionnel n'ait relevé la calamité prédite par un Soma bamana-maninka : la prise de Ségou par notre grand aïlleul ! Chute relevée par le plus vieux journal du monde de l'époque, marocain, il n’y a pas de hasard !
Cela avait tout de même permis un brassage culturel dont rêve la CEDEAO..
La domination et la soumission s'enracinent par l'amnésie et la servitude volontaires des élites. Ainsi, des caporaux aussitôt autoproclamés généraux chaussent-ils les bottes de la démocratie, du développement autocentré (Samir Amine) abandonnés par des clercs, fuyant l’hégémonie, pour s’abîmer dans la jouissance « shap shap du ventre et du bas-ventre.
C'est dans " Yelen" du cinéaste Souleymane Cissé(1987) que cette "catastrophe" est annoncée par un Soma (maître chasseur).
Was-Salam.
Donc Shaykou Oumar Tall
SNB pour www.nrgui.fr