Deux pays africains, alliés de Vladimir Poutine, ne permettront pas aux troupes russes de stationner sur leur territoire. Une décision qui complique davantage la position géopolitique du président russe après la chute de Bachar al-Assad, un autre allié.
Le Soudan a officiellement rejeté le projet de construction d'une base navale sur la côte de la mer Rouge, dans la ville de Port Soudan. C'est ce qu'a rapporté le Moscow Times du 18 décembre, citant une source des services de renseignement soudanais.
Bien que la Russie ait proposé des systèmes anti-aériens S-400 pour faire pencher la balance en sa faveur, le Soudan est resté ferme sur sa décision, craignant d'éventuelles sanctions occidentales.
La Libye ne sera pas un champ de bataille international
Suite à ce revers, la Russie a tourné son attention vers la Libye qui, à l’instar du Soudan, a également rejeté cette proposition.
"Aucun patriote n'accepte l'entrée d'un pays étranger et impose son hégémonie, et nous n'accepterons l'entrée d'aucune force étrangère sauf par le biais d'accords officiels et à des fins de formation. Toute partie qui entre en Libye sans autorisation ni accord sera combattue. Et nous ne pouvons pas accepter que la Libye soit un champ de bataille international", a déclaré le Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh lors d'une conférence à Tripoli.